Mardi 23 juillet
Au réveil, après une bonne nuit de sommeil, le moral est un peu remonté.
Ma douleur au tendon est revenue à un niveau raisonnable, et la cheville de Samuel n’est pas enflée même si elle reste faible. Finalement, le pire n’est peut-être pas certain, en tout cas pas sans se donner les moyens d’essayer de continuer. Nous avions prévu de initialement de rallier Mounicou en 5 jours depuis Bolquère, mais nous prenons la décision de nous donner 2 jours supplémentaires : nous dormirons ce soir à l’Hospital, et ferons ensuite cinq étapes plus courtes (4 à 5 heures de marche par jour) pour laisser à nos corps le temps d récupérer. Mieux vaut ralentir, quitte à ne pas atteindre Hendaye, que de poursuivre sur un rythme trop intense et de risquer de se blesser plus sérieusement et de devoir arrêter définitivement.
Pour cette journée, nous descendrons donc les 1000 mètres de dénivelé qui séparent notre lieu de bivouac de L’hospitalet, en prenant soin de ne pas marcher trop vite et en regardant bien où nous posons les pieds.
La descente commence dans un très beau vallon,
puis continue à flanc de montagne en surplombant la route qui mène vers l’Andorre, pour se terminer dans une sombre forêt. Après une semaine dans les Pyrénées orientales, la différence est saisissante, il y a de l’eau partout ! Ruisseaux, torrents, cascades, pas une demi-heure ne se passe sans opportunités de faire le plein …
Arrivés à L’hospitalet un peu avant 11 heures du matin, nous allons acheter quelques viennoiseries au Fournil de Louise, pique niquons et nous installons pour l’après midi et la soirée au gîte L’hospitalité.
La fontaine du village et son eau glacée sera l’occasion de plusieurs bains de pieds thérapeutiques 😊.