Mercredi 17 juillet

A la rédaction du compte rendu, je réalise le peu de photos qu’il reste de cette journée. Pourquoi si peu ? Mystère, mais probablement que les paysages que nous avons croisés ne nous ont pas vraiment marqués au point d’avoir envie de les immortaliser par un cliché …. 

Après une bonne nuit, nous quittons Amélie Les Bains à 7h30. L’hôtel ne proposant pas de petit déjeuner avant 8h, nous nous arrêtons dans une bonne boulangerie pour déguster des viennoiseries accompagnées de thé et jus d’orange. Après avoir traversé la rivière qui longe le village par le Nord (Le Tech), nous empruntons un chemin qui nous fait gagner rapidement de l’altitude.

Bye Bye Amélie !

Nous ferons un premier arrêt dans le charmant hameau de Montbolo pour faire le plein d’eau. Il est encore tôt mais le soleil est déjà bien présent, heureusement nous cheminerons une bonne partie de la journée en sous-bois.

Notre second arrêt sera au Col de la Reducta, où la source coule encore et nous permet de remplir les gourdes une fois de plus …. Et où nous avons la surprise de voir arriver Corentin, qui arrive d’Amélie depuis un chemin différent de celui que nous avons emprunté ! Nous partagerons un bout de route avec lui jusqu’à ce qu’il accélère le rythme et nous distance.

Après le col de la Reducta, le chemin monte dans la forêt, avec une alternance de parties très raides et d’autres quasiment horizontales. A la sortie de la forêt, nous passons les restes de bâtiments issus de l’époque de l’activité minière : l’ancienne gare de Formentera si l’on en croit la carte IGN. Le sentier poursuit ensuite à découvert et à flanc jusqu’au col du même nom.

Entre l’ancienne gare minière de Formentera et le col du même nom.

Après le col, nous continuons un peu en sous bois

Rencontre en sous bois

avant de sortir de la forêt et de rejoindre une large piste qui nous mène à la Tour de Batère.

Tour de Batère

Au pied de cette tour, nous allons trouver un peu d’ombre pour prendre notre pique-nique, et avoir la chance de pouvoir observer nos premiers vautours de la randonnée (spoiler : ce ne seront pas les derniers 😊).

Après manger, nous reprenons notre marche sur une large piste poussiéreuse en plein soleil … clairement pas la partie la plus chouette de la journée ☹. Nous finirons même par quelques centaines de mètres sur le goudron pour arriver au gîte de Batère où nous reprenons de l’eau. Le gîte est un ancien logement pour les mineurs qui travaillaient dans les mines de fer. Il est collé à la route, beaucoup de voitures garées un peu partout, et la terrasse est complète. Cela ne donne pas vraiment envie de nous attarder, mais il fait chaud et nous avons besoin d’une pause. Heureusement, nous trouvons un coin herbeux et ombragé un peu plus haut, à l’écart de la route, où nous pouvons faire une bonne sieste à l’abri de la chaleur.

Une heure plus tard le ciel s’est un peu couvert, c’est le signal du départ ! Il nous reste 300 derniers mètres de dénivelé pour atteindre le col de la Cirère (1731 m), notre point culminant du jour. Depuis le col, nous n’avons plus qu’à redescendre au travers de la forêt pour rejoindre la maison forestière de l’Estanyol où nous avons prévu de nous arrêter.

Maison forestière de l’Estanyol

Ayant lu quelques messages sur internet faisant état de punaises de lit dans cette cabane, nous préférons jouer la sécurité (et la tranquillité, puisque 3 autres personnes rejoignent également la cabane après notre arrivée) et planter la tente à proximité.

Prêts pour le bivouac

En préparant les affaires pour la nuit, mauvaise surprise, je me rends compte que j’ai oublié mon t-shirt manche longue au restaurant à Amélie. Un petit coup de fil, il est bien là-bas mais même moyennant finances le patron ne veut pas prendre la peine de me le renvoyer. La soirée commencera donc par une commande Décathlon pour faire livrer un nouveau t-shirt chez ma belle-sœur qui doit nous ravitailler à Mounicou dans un peu plus d’une semaine. D’ici-là je vais devoir faire sans, mais vue la chaleur actuelle ce n’est pas très grave 😊