Jour 1 – La Fouly -> Bivouac Cesare Fiorio

Dimanche 23 juillet

La première étape de ce voyage, pas forcément la plus palpitante mais quand même une aventure en soi (quatre trains et un bus !), a été de rejoindre la Fouly par les transports.

Parti de la gare d’Ambérieu en Bugey en début de matinée, je rejoins tout d’abord rejoint Genève, où les 20 minutes de retard de mon TER ne suffisent pas à me faire rater ma correspondance (mais il s’en est fallu de peu quand même …). Une fois à Genève, bien qu’il reste encore trois train et un bus à prendre, je ne suis plus inquiet et j’ai raison, une fois de plus les trains Suisses n’ont pas failli à leur réputation de ponctualité sans faille, me permettant de rejoindre la Fouly à l’heure prévue, soit 14h.

Un air de montagnes Suisses

Après avoir pris en photo le même panneau que l’an dernier, preuve s’il en faut que la Fouly (1600m) est le centre névralgique des Alpes, là où tous les chemins se rejoignent ….

La Fouly, toujours à la croisée des chemins

…. je me mets en route pour une courte étape qui me permettra de rejoindre le Bivouac Cesare Fiorio, cabane non gardée posée au pied d’un glacier, de l’autre côté de la frontière italienne.

Avant même d’avoir quitté le village, la vue sur les montagnes et les glaciers, qui fait sa beauté et son charme, se dévoile.

Vue du village de la Fouly

Après avoir quitté la route, le sentier traverse un torrent (la Dranse de Ferret) sur une passerelle …

La Dranse de Ferret

… et monte tranquillement à travers la forêt pour rapidement déboucher sur le gîte de la Léchère (1675m).

Gîte de la Léchère (photo internet)

Le chemin continue de grimper tranquillement,et vers 2000m, les arbres disparaissent : on rentre dans le domaine de la montagne, la vue s’élargit et s’ouvre sur les sommets et les glaciers.

Pointe Allobrogia et glacier du Dolent

Bientôt apparaît au loin le premier col du parcours, le Petit Col Ferret (2490 m), qui marque la frontière entre la commune d’Orsière en Suisse et celle de Courmayeur en Italie. Il reste un névé sur le col, mais le chemin passant plus haut, je n’aurai pas à mettre les pieds sur la neige ce jour là.

Vers le Petit Col Ferret

A l’arrivée au col, la vue sur le Val Ferret Italien est belle, mais le vent est également fort et glacial, je ne m’y attarde donc pas, et prends la direction du bivouac Cesare Fiorio, mon étape pour le soir. Je rejoins cette cabane, installée par le Club Alpin Italien au pied du glacier du Pré de Bard, vers 17h30, après avoir eu le temps d’apercevoir brièvement un chamois sur la crête.

Bivouac Cesare Fiorio

A mon arrivée je suis seul, et au vu du livre d’or qui contient des entrées quasi journalières, je me dis que cela ne va pas durer. Mais je ne serai finalement rejoint par aucun autre randonneur, et pourrai profiter d’un palace cinq étoiles, vingts places pour moi tout seul !

Palace montagnard

3 jours avant moi, des randonneurs créatifs (ou désœuvrés ?)

Le maître du palais

J’explore les environs, et après avoir rencontré ma première marmotte, je trouve un petit écoulement venant des hauteurs, qui me permettra de faire le plein d’eau pour le bivouac. Après le repas, je n’ai plus qu’à m’installer et à profiter du spectacle des dernières lueurs du soleil sur le glacier.

Dernières lueurs sur le glacier (1/3)

Dernières lueurs sur le glacier (2/3)

Dernières lueurs sur le glacier (3/3)

Mais la vue côté Val Ferret Italien n’est pas en reste, tout en couleurs douces.

Vue sur le Val Ferret

Une fois le soleil disparu, je vais me coucher en me demandant quel sera le temps le lendemain, car les prévisions météo sont mauvaises, et des orages sont prévus. Je me réveille une première fois vers minuit, les étoiles brillent au dessus du glacier, le ciel est toujours clair. A 3h30 du matin, second coup d’œil dehors, je ne vois plus ni le ciel ni le glacier, ma cabane est désormais dans les nuages, cela n’augure rien de bon pour la suite.

 

 

 

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